les champagnes multi-millésimés
Un engagement à tendre vers le même idéal
Un engagement à tendre vers le même idéal
De toute première qualité, ces vins doivent traverser, en restant fidèles à eux-mêmes, les années fastes comme les années maigres que nous offrent le climat parfois rude de la Champagne. Pour ce faire, les assemblages comprennent de 25% jusqu’à 50% de vins de réserve gardés soit en cuve soit en petits fûts de chêne (c’est même parfois davantage, sauf pour le Blanc de Blancs Grand Cru où c’est délibérément moins). Ces vins de réserve sont des vins déjà assemblés de l’année précédente, comprenant eux même 25% à 50% de vins de réserve de l’année précédente et ainsi de suite depuis l’origine de la Maison, constituant une précieuse réserve perpétuelle. Ainsi malgré les caprices des variations climatiques, les champagnes multi-millésimés tendent continuellement au même idéal Bruno Paillard : minéralité crayeuse, élégance et énergie.
Sublimer le souvenir d’un temps précis
Les champagnes millésimés interprétés par Bruno Paillard expriment la quintessence d’une seule année. Ils ne contiennent donc – par définition – pas de « vins de réserve ». Seules les grandes années sont appelées à devenir ambassadrices du passé… L’assemblage des cépages et des crus de chaque millésime varie en fonction de ses richesses et particularités. C’est pourquoi Bruno Paillard a voulu individualiser ses millésimes et en exprimer la nature jusque sur l’étiquette : à chaque année son caractère, à chaque caractère son mot, à chaque mot son artiste et à chaque artiste son œuvre, qui figurera sur l’habillage. Il en résulte une collection d’art contemporain qui vit au cœur même de la Maison, dans la galerie centrale.
UNE QUête d'absolu
Au milieu des années 80, à la fois défié et encouragé par la presse anglaise sur le terrain des « Cuvées de Prestige », Bruno Paillard va créer la Cuvée N.P.U. – « Nec Plus Ultra ». Elle nait de la volonté de produire, quels que soient les coûts et contraintes, le plus grand vin de Champagne possible. Pour cela, les choix les plus extrêmes ont été faits à tous les stades de son élaboration. De ce rêve fou est né le vin de Champagne à la vinification la plus absolue… N.P.U. – « Nec Plus Ultra », rarissime cuvée réunissant les 7 critères des plus exigeants, sans équivalent en Champagne.
une expÉrience unique
“ Quand les champagnes bien nés et bien élevés peuvent vieillir merveilleusement…”
Dès 1985, innovateur encore : Bruno Paillard est le premier à indiquer sur chacun des flacons de sa production la date de dégorgement. Pendant plus de 20 ans il sera même le seul à le faire, s’attirant les critiques de certains.
Pourtant les vrais amateurs savent qu’après cette opération l’évolution du vin change de nature pour traverser au moins six « âges » qui se compléteront les uns les autres tandis que le vin gagne en complexité : « l’âge des fruits », puis « l’âge des fleurs », puis « l’âge des épices », « l’âge du toasté » et enfin de « l’âge du confit », voire « l’âge de la torréfaction »…
Pour la première fois dans l’histoire de la Champagne, les amateurs ont ainsi accès à une information exclusive pour déceler la succession des « âges ». La Maison édite même en quantité limitée à l’usage des clubs de dégustation, un coffret de 5 bouteilles de différents dégorgements permettant d’explorer cette émouvante évolution. Il n’est pas exagéré de dire qu’il s’agit d’une révolution, tant était répandue l’idée fausse que “le Champagne ne vieillit pas”…
Collection de famille
Pourquoi un vin construit , patiemment élevé, aimé, ne devrait-il être dégusté qu’à 8, 10, 15 ans ? Pour mieux les connaître encore, une petite quantité de chacun des millésimes de la Maison ne quitte pas ses caves fraîches et y poursuit, dans une alchimie mystérieuse, sa création qui alors nous échappe…
La Collection des Anciens Millésimes permet ainsi un extraordinaire voyage dans la mémoire de la Champagne et dans celle de notre famille. Une merveilleuse inspiration, façonnant elle aussi l’ambition que nous devons sans cesse avoir pour chaque flacon créé.
Très confidentielle, la Collection se rend accessible au chercheur curieux dans quelques endroits du monde, cartes de grands restaurants ou caves de longue date amis de la Maison. Une initiative de la Maison, maintenant largement suivie en Champagne.
Ce millésime est marqué par une merveilleuse surprise : cette année froide, aurait pu offrir un vin austère. Il est pourtant d’une grande ouverture !
Le travail à la fois composé et libre de Monique Tello sur le thème "Gourmand" était l’écrin parfait pour ce Blanc de Blancs 2014.
Ce vin, joyeux et vivant, ne s’interdit rien. Il n’est pas captif. Il n’est pas dominé par l’une de ses composantes ou par un caractère tonitruant. Il s’ouvre et s’épanouit parfaitement, pleinement. Pour illustrer ce vin, l’artiste Anne Commet a été commissionnée sur le thème « Liberté ».
C‘est du caractère intérieur, profond et concentré de ce vin qu’est né le thème “Sillon”. Quoi de plus naturel alors, que de se tourner vers un peintre ayant fait le choix de sans cesse, inlassablement, approfondir son art et sa recherche toujours autour d’un même signe ? Persévérance…Comme l’on dit « creuser son sillon ».
La peintre japonais Takehiko Sugawara a illustré l’étiquette sur le thème “Où la force épouse la grâce”, en cohérence avec la force des contrastes climatiques de cette vendange et la qualité éclatante des raisins de ce grand vin…
La peintre suédoise Anna-Lisa Unkuri vit à Berlin. Elle a illustré l’étiquette sur le thème « Invitation au voyage », reflet de la générosité solaire et des parfums évocateurs de contrées lointaines que nous offre ce grand vin.
Ce Millésimé Assemblage 2008 d’une tension extrême dans sa jeunesse, offre une structure vibrante, ample et généreuse. Bang Hai Ja, artiste coréenne, a illustré la vivacité de ce vin sur le thème : “Énergie”.
Le peintre suédois Jockum Nordström a illustré l’étiquette sur le thème « Volupté », que nous évoque la générosité et la rondeur d’agrumes matures de ce grand vin.
Ce Millésimé Assemblage 2004, offre une structure ample et généreuse, des saveurs souples et enveloppantes. Le peintre Arthur Djoroukhian a illustré la très grande élégance de ce vin sur le thème : « Harmonie, Symphonie ». On entend le bruit…
Pour illustrer ce Blanc de blancs 2004, le peintre chinois Chen Jiang Hong spécialiste de la narration visuelle a travaillé sur le thème « Rêve d’enfance », inspiré par le nez vif et rond qu’offre ce vin. Les notes briochées, d’amande et de noix de muscade évoquent des souvenirs de goûters d’enfance…
Pour illustrer ce Millésimé Assemblage 2002, Louis Cane a travaillé sur le thème : « Nymphéas » Inspirée de l’univers de Monet, son œuvre aux multiples reflets vivants irradie la couleur et exprime l’énergie de ce vin. Clignons des yeux.
L’année 2002 est une année relativement sèche et chaude avec paradoxalement un été tempéré où la chaleur constante permis aux raisins de mûrir sans à coup. La récolte peu abondante donne des raisins concentrés et aromatiques, d’où le thème choisi « Envolée florale » illustré par Jean-Paul Agosti. Ce vin offre une verticalité alliée à un élan qui emporte. Un thème qui nécessairement allait inclure le mouvement…
Une expression vivante et dynamique bourrée de reflets, de contrastes et de mouvements, qui correspond tout à fait au millésimé assemblage 1999 ; vin qui s’est révélé chaleureux, flamboyant à sa sortie de cave. Didier Paquignon a fidèlement illustré le thème : « Tumultueux, flamboyant, chaleureux » avec cette source jaillissante.
Ce millésime Blanc de Blancs 1999 présente une effervescence vive malgré une bulle fine. En bouche, même après un long élevage, la vivacité est dominante, lorsque nous commandons cette œuvre sur le thème « Vivacité » à Guillemette Schlumberger.
Le millésimé Blanc de Blancs 1996 aux notes salines et iodées, possède une promesse d’ouverture, une capacité vertigineuse à l’expression. Le thème « Profondeur » choisi pour un millésime à l’immense densité et à la profondeur remarquable est illustré par des rouleaux de déferlantes au sein d’un jeu aquatique enveloppant. On respire la mer…
Un vin avec une étonnante maturité, une forte vinosité et possédant une acidité extrêmement élevée, caractéristique de l’année 1996. En lui laissant le temps, grâce à un élevage plus de 10 ans en cave, la Maison lui a donné du velours. L’artiste italienne Paola Marchesi a traduit la “structure” par des losanges anguleux ; le “velours” par des perles bulles magnifiées.
En bouche, ce champagne merveilleux de souplesse évoquait la soie. Un nectar tout en sensualité. L’amour est venu naturellement pour rappeler la quasi-incandescence du millésime. Pour la première fois, l’assemblage comportait du cépage Meunier, non étranger à ce soyeux. Luc Simon a traduit ce thème à merveille. La femme aux cheveux roux et flamboyants habillée de ceps de vigne exprime la passion. Les racines champenoises de l’artiste sont très présentes sur ce tableau : la cathédrale de Reims vogue au centre de la composition, des bulles jaillissent du verre à droite de la peinture.
Il y a une idée d’harmonie dans ce Blanc de Blancs 1995. Cette maturité accomplie a été traduite par Roland Roure à travers le thème « Équilibre et Plénitude ». Peinture ludique, poétique, le couple enlacé tourbillonne en parfait équilibre. Les marionnettes sont joyeuses.
Le millésime Assemblage 1989 manquait peut-être un peu d’acidité mais gagnait en souplesse et en ampleur d’où le thème. Dans l’œuvre de Benoît Marq - maitre verrier pour qui le thème était un vrai défi - on retrouve l’ampleur dans l’émergence minérale imposante, quasi tectonique qui envahit le premier plan. Plus subtilement, on retrouve la souplesse symbolisée par le vol d’un oiseau suggéré, que le spectateur voit se profiler dans le ciel.
La maturité rapide et l’acidité bien fondue ont concouru à faire des vins de l’année 1985 des nectars parfaitement aimables. Ce millésime assemblage 1985 était tellement beau, vigoureux, épanoui, magnifique dans sa prime jeunesse. Le thème s’est imposé par une question : Comment évoluera-t-il dans le temps ? Dans son œuvre, Jean-Yves Gosti interprète la longévité potentielle du vin. L’homme refuse le temps en étant dos à l’horloge alors que le temps devient fou perdant ses aiguilles. Méditation…
Agrumes, minéralité très forte, fraîcheur et vivacité caractérisent ce millésime Blanc de blancs 1983, vin pur et cristallin. Bernard Piffaretti, peintre français de l’école « Support Surface » s’est intéressé à la bulle dans cette œuvre. Finement observée quant aux couleurs, or, jaune, vert qu’on retrouve dans le Blanc de Blancs. Le tableau est doublé et chacune des parties est elle-même divisée en deux, cette méthode de dédoublement est son interprétation du thème « Équilibre ».
1981 signe une année de petites récoltes où les pinots noirs semblaient mieux réussis que les chardonnays. Ce vin à dominante Pinot Noir rappelle l’année 1973 en plus fort et plus riche. Sur-maturité, très forte expression, puissance minérale et de fruits, d’où le thème choisit « Exubérance ». Christine Burdin met en scène une sarabande aux couleurs vives sur fond noir. Le mouvement de la peinture dégage une impression de puissance. On retrouve une parfaite osmose entre l’artiste et le Champagne pour illustrer un vin à forte personnalité en ouvrant la porte à de multiples interprétations.
2013
par Anne Commet
2013
par Anne Commet
Assemblage
2012
par Claude Viallat
Blanc de Blancs
2012
par Takehiko Sugawara
Assemblage
2009
par Anna-Lisa Unkuri
Assemblage
2008
par Bang Hai Ja
Blanc de Blancs
2006
par Jockum Nordström
Assemblage
2004
par Arthur Djoroukhian
Blanc de Blancs
2004
par Chen Jiang Hong
Assemblage
2002
par Louis Cane
Blanc de Blancs
2002
par Jean Paul Agosti
Assemblage
1999
par Didier Paquignon
Blanc de Blancs
1999
par Guillemette Schlumberger
Blanc de Blancs
1996
par Sandro Chia
Assemblage
1996
par Paola Marchesi
Assemblage
1995
par Luc Simon
Blanc de Blancs
1995
par Roland Roure
Assemblage
1989
par Benoît Marq
Assemblage
1985
par Jean-Yves Gosti
Blanc de Blancs
1983
par Bernard Piffaretti
Blanc de Noirs
1981
par Christine Burdin
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